Jonathan Rea (Pata Maxus Yamaha) a signé son meilleur résultat de la saison au Round Pirelli d’Émilie-Romagne en terminant septième de la Course Tissot-Superpole de 10 tours, améliorant ainsi ses deux 10e places obtenues à Most. Ces progrès sont un pas dans la bonne direction pour le Nord-Irlandais, mais il estime toutefois qu’il doit encore mieux comprendre sa R1 pour continuer à remonter dans le classement.

MALCHANCE DANS LA COURSE 2 : « À l’entrée du virage n°1, l’arrière rebondit généralement un peu, mais quand il a raccroché et s’est posé, j’ai perdu l’avant instantanément, c’était bizarre »

Les difficultés de Rea en Superpole se sont poursuivies lors de l’ouverture du week-end à Misano, où il s’est retrouvé en 16e position sur la grille. Sans se laisser décourager, le pilote n°65 a remonté le peloton dès le départ de la Course Superpole dimanche, gagnant huit places à la sortie du deuxième virage du premier tour. Sa bataille avec Sam Lowes (ELF Marc VDS Racing Team) a finalement vu le pilote indépendant Ducati lui ravir la sixième place, mais la septième place reste tout de même son meilleur résultat de 2025. La course 2 du n°65 s’annonçait similaire, puisqu’il roulait en neuvième position jusqu’à ce qu’une malheureuse chute le contraigne à l’abandon au 11^e tour. « Pour la première fois, j’ai pu partir de la troisième ligne et j’ai négocié un bon premier virage après la collision entre Bulega et Bassani, explique Rea. Tout s’est ouvert devant moi et je me suis retrouvé sixième ou septième. À partir de là, ma course s’est en quelque sorte stabilisée. Sam Lowes revenait fort à la fin et je n’ai pas vraiment pu me battre avec lui, mais la moto était plutôt bonne. En raison des conditions, on a utilisé le SCQ, qui a tenu toute la course. Il était bon, donc la forme est restée et on a abordé la Course 2 avec optimisme. Mes départs sur la R1 sont incroyables ces derniers temps, j’ai donc essayé de me placer sur le côté gauche de la piste, pensant pouvoir contourner le groupe de tête, mais j’ai été poussé vers l’extérieur dans le virage n°1 et coincé dans un goulot d’étranglement dans le virage n°2, perdant ainsi tout le terrain que j’avais gagné dans le virage n°1. À partir de là, j’ai perdu le contact avec le groupe qui s’était formé. Lecuona s’éloignait un peu de moi, mais je dépassais les pilotes derrière moi, donc je me retrouvais seul. En entrant dans le premier virage, l’arrière rebondit généralement un peu, mais quand il a rebondi et atterri, j’ai perdu l’avant instantanément ; c’était bizarre. Le week-end se passait bien, c’est donc difficile de finir comme ça. »

SES IMPRESSIONS SUR LES RÉSULTATS : « Les résultats s’améliorent, mais au fond, je ne comprends toujours pas très bien la moto. »

La deuxième saison de Rea avec Yamaha a été difficile à analyser, pas seulement pour les spectateurs, mais aussi pour lui-même. Après une intersaison chargée à améliorer sa condition physique et visiblement optimiste quant aux sensations qu’il développait sur sa Yamaha R1, il a subi un coup dur avec sa blessure au pied à Philip Island, qui l’a contraint à manquer les trois premières manches de la saison. Son manque de pratique était évident à Crémone après presque deux mois d’absence, mais il a rebondi à Most, où il a obtenu ses deux meilleures places de la saison jusqu’à présent, une 10e position. Et maintenant, à Misano, il a encore relevé la barre en terminant septième dimanche matin.

Quand on lui demande s’il pense être sur la bonne voie après Misano, Rea de répondre : « Oui et non. On peut regarder les résultats, mais au fond, je ne comprends toujours pas très bien la moto, surtout lors des Superpoles, qui sont mon talon d’Achille depuis que j’ai rejoint Yamaha. Si tu ne peux pas te mettre tout de suite en bonne position, la catégorie est tellement difficile maintenant - il y a bien sûr les deux gars devant, qui font leur propre course dans la course - mais le groupe suivant est incroyablement compétitif. Si tu ne peux pas partir près de l’avant, ça rend la vie difficile, mais Donington, la prochaine étape, est une bonne opportunité pour nous, on était assez forts là-bas l’année dernière, j’y ai décroché mon seul podium de l’année. Si on arrive à tout mettre en place et à faire tout notre boulot vendredi, il n’y a aucune raison qu’on ne passe pas un bon week-end là-bas. »

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